Salut salut les amoureux,
J’ai voulu écrire un premier article pour déconstruire les clichés de la littérature, j’ai fait un sondage sur les réseaux sociaux autour de la phrase « Pourquoi la littérature vous semble inaccessible ? » Et peut-être qu’au final ce n’était pas la bonne question. A l’heure où je rédige cet article (17/11/23 - 13h31), il est encore trop tôt pour le dire, mais depuis le précédent article « La littérature, la mauvaise petite madeleine ? », des idées sortent et s’animent dans ma caboche. Et c’est au cours d’une pause pipi journalière que m’est apparue cette idée d’article
« Le guide pour apprécier un littéraire »
Car oui, il n’est pas fort aisé d’approcher un littéraire et encore moins de l'apprécier (car nous même, nous nous épuisons de notre être), alors voici un guide, certes vulgarisé et très généralisant, mais surtout comique et avec quelques vérités qui nous feront bien sourire.
Au sommaire :
Pédant ? Une façade pour protéger un cœur d’artichaut
Le vocabulaire, nos moments de jouissance (ou quand la masturbation intellectuelle prend tout son sens)
Le vocabulaire, on en apprend tous les jours
Pédant ? Une façade pour protéger un cœur d’artichaut
Pour débuter « Le guide pour apprécier un littéraire », nous approcherons ce sujet comme un reportage animalier, où nous allons à la rencontre d’une nouvelle espèce dans son espace naturel.
Alors oui, la majorité de ce que l’on peut observer d’un littéraire quand on le voit au premier abord, c’est cette image du pédant. Et ce, quelque soit la manière : de parler, de porter ses vêtements, de se comporter, d’irradier, il a cette allure insupportable ou enivrante.
Mais ne nous fourvoyez pas ! Nous ne sommes que des petits cœurs d'artichauts qui aimons voyager dans notre imaginaire ou celui d’autrui, dans des romans de douceur, d’amour. D’amour assassin, d’amour insolite, d’amour impossible. Nous aimons solutionner des affaires policières, analyser la psychologie des meurtriers, trouver le coupable de l’innocent. Nous aimons la fiction, l’impossible, le voyage spatio-temporel, l’espace et l’inconnu. Et quel délice lorsque certains de ces romans se retrouvent réalisés des années plus tard ?! Nous aimons apprendre, découvrir, des histoires, l’Histoire, des vérités, des mémoires, des autobiographies, des sujets de société. Et quand l’envie nous prend de ne pas faire appel à notre imaginaire, nous laissons nos yeux voguer dans des formats plus grands, de grandes pages peintes en couleurs ou de noir et de blanc, de bulles ou d’écrits, d’images uniques ou de dialogues.
Alors, voici ce que peut offrir la littérature, les livres et les images, et pourquoi nous aimons tant ces instants de pluies, cet orage et ce café, ce thé qui réchauffe et cette fraîcheur tranquille.
Le vocabulaire, nos moments de jouissance
ou quand la masturbation intellectuelle prend tout son sens !
Car oui, le littéraire se délecte à merveille des mots les plus complexes, étranges, harmonieux, disharmonieux, parfois simples mais si évocateurs. Lorsque l’on entend un mot, qu’on le lit, qu’on arrive à le placer dans une conversation, c’est une excitation interne (ou externe selon les espèces), qui s’enclenche et quel feu ! Que dis-je, un brasier à cœur ouvert qui s’enflamme, qui brûle toutes les molécules de notre corps pour apprécier ce délice entendu ou exprimé.
Et oui, un rien nous fait plaisir. Nous ne coûtons que peu cher à satisfaire !
Le vocabulaire, on en apprend tous les jours
Et quand bien même nous pouvons accumuler du vocabulaire et des manières de parler au fil des lectures, les langues sont si riches qu’il est bien impossible de connaître tous les mots qui puissent exister dans cette dimension dans une seule et même langue. Parfois, une autre langue permet de mieux traduire une pensée, un sentiment. Mais nous nous égarons alors reprenons.
Tout ça pour dire que le littéraire va aussi faire affaire à de nouveaux mots, il va apprendre dans les livres, dans les rencontres, dans des conversations, entre amis ou avec des inconnus. Et parfois il feintera de comprendre car lui aussi connaît ce sentiment de honte lorsque l’on ne connaît pas certaines choses. Alors, avant de culpabiliser, de critiquer ou d’insulter, sachez que le littéraire apprend aussi des mots tous les jours et que parfois, de par son statut, il lui est plus honteux encore de ne pas connaître un mot car la méchanceté est d’autant plus accentuée « mais tu ne connais pas ça ? C'est la base ! ». Et même si c’est nonchalamment excusé par un « non mais je rigole », la méchanceté est faite et c’est un moment désagréable qui se crée dans les souvenirs.
Voilà pour ce premier article « Le guide pour apprécier un littéraire » qui est le premier d'une série à venir ! Je peux d'ores et déjà prévenir que la partie 2 de ce guide sortira lundi prochain (19/02/24). En tout cas, j’espère que ce nouveau format vous a plu et a pu faire rire la majorité de ces lecteurs curieux ! Alors oui, j’ai peut-être exagéré, j’ai généralisé et certains ne sont pas ainsi, mais comme je l’ai dit au début, ne nous offusquons point de tout ceci car à trop se prendre au sérieux, nous oublions ces petits moments de bonheur que sont futilités, simplicités et rêveries.
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