Salut mes loups loups !
(photo de @l.indicible)
Voilà fort bien longtemps que l’on ne s'est point lu, vous et moi, autour d’un article, entre yeux et lignes. Actuellement en surveillance pour l’exposition Hoho’a qui s’est déroulée en mars 2023 (oui, ça remonte bien loin cette rédaction), je profite de ces 2 heures de solitude en toute intimité avec les photos accrochées (et de temps en temps quelques visiteurs), pour reprendre l’écriture et notamment celle de mes articles. Parce que oui, j’avoue que ça fait quelques mois que je me dis : « ça serait bien de reprendre », mais entre le travail et les pauses obligatoires sans technologies, j’ai un peu la flemme de sortir le PC pour m’y atteler.
Et puis, ajouté à ma petite flemme d’artiste, il est vrai que la rédaction prend du temps, sans compter la mise en page, les prises de vue et le traitement de ces quelques photos...
Mais ce n’est pas une raison ! Je devrais reprendre mon rythme d’antan parce que c’était sympatoche non ?
Aujourd’hui j’aimerais donc parler de ma « presque transition » d’une marque à une autre :
Mes raisons de passer de Canon à Fujifilm
Mon test Fuji – Top 3
Ma prise de décision
Mes raisons de passer de Canon à Fujifilm
Mais quelle est donc cette folie que de vouloir changer de marque ? Est-ce un effet de mode ? Aurais-je cédé comme tous les autres ?
Que nenni, que nenni.
Ma raison ultime de changer de marque c’était le poids du boîtier. En effet, après des années à pratiquer la photo, ajouté à cela des problèmes d’articulations et le froid humide qui rouille mon coude, beh j’ai des problèmes pour porter. Beaucoup ont cru que c’était une boutade mais non.
A force de plier-déplier, porter le boîtier + des objectifs lourds, à bout de bras, etc.
Le corps il dit : « merde ma belle ».
Chance à ceux qui n’ont pas ces soucis et qu’ils retardent leurs problèmes physiques liés au métier.
Mon test Fuji
Donc qui dit volonté de changer de marque, dit beaucoup de questionnements et de stress ! Parce que changer de marque ce n'est pas rien ! Notamment dû au prix (ce n’est pas une petite culotte à 150.F de chez Tatie tmts).
Et comme j’ai la chance d’être entourée d’artistes qui sont de vrais p’tit coeurs, j’ai pu tester Fujifilm, en empruntant le matos de @l.indicible (ou plutôt, elle me l’a gentiment imposé quand elle m'a vu indécise et remplie doutes intenses). Surtout que j'étais fortement attirée par cette marque.
On s’est donc lancées dans un shooting improvisé de type champêtre (pour ne pas changer) pour tester ses p’tits bijoux.
J’avais en main :
- Le boîtier : Fujifilm XT4
- Les objectifs : 35mm ; 56mm ; 90mm
(56mm f/2,8 à gauche ; 56mm f/2,0 à droite)
(90mm f/2,0 à gauche ; 56mm f/2,2 à droite)
Mon Top 3 de ce test :
- La légèreté du boîtier qui change du tout au tout ! C’est un réel plaisir et un soutien physique non négligeable.
- Le viseur digital très agréable pour voir les images « dans le noir », zoomer sur les détails, observer les couleurs, le cadrage et la compo.
- L’aspect vintage, le déclencheur très agréable et l’ergonomie des boutons sur le boîtier sont plutôt instinctifs pour ma part, comparé à Nikon ou à Sony où je m'y sens totalement perdue.
Ma prise de décision
Suite à ce doux shooting en compagnie de Maëva, je me précipite sur l’ordinateur pour importer les fichiers et lancer le traitement sur Lightroom.
En réalité, j’ai mis un petit bout de temps pour vraiment comprendre mes premières sensations et faire un choix face à mon intuition visuelle (lorsque je regardais les images brutes puis traitées avec mes couleurs, etc.).
Je n’avais pas encore les mots ni la théorie pour justifier ces idées mais entre réflexions, moments de doutes, questionnements, échanges entre amis et bouffage de vidéos Youtube, viens enfin la sentence fatidique :
« Je reste sur Canon. »
(35mm f/2,0 à gauche ; 35mm f/2,0 à droite)
Pourquoi ?
Chaque marque a sa patte et, malgré mon traitement, mes ajustements de couleurs, ma composition, mon cadrage, mes mises en scène, le rendu n’était pas du tout le même. Je ne reconnaissais pas mes clichés.
Quand je parle de patte, ça se voit au niveau :
de la différence des contrastes,
des couleurs plus chaudes ou plus froides,
des images plus ou moins "sharp"
le rendu brut (avant traitement)
mais aussi durant le traitement, etc.
Entre autre, on reconnait une photo si celle-ci a été prise avec un Fujifilm, Canon, Nikon, Sony…
Autre raison :
Canon est passé à l’hybride, et le modèle trouvé (après moult recherches) m’a beaucoup intéressé et répondait à tous mes critères (un article à son sujet va arriver).
Voilà voilà, j’espère que cet article t’a plu, a pu t’aider dans tes recherches, tes doutes ou tes questionnements (ou tout simplement t’as aimés, que sais-je). Je n'ai pas fait de grande analyse sur cette marque, ni ce boîtier ou ces objo. mais là n'était pas la question.
Au final, je n'ai pas tant d'arguments que ça,mais ils n'en sont pas moins importants. Et lorsque j'ai compris tout ça, mon choix a été radical de part sa raison :
Si je change de marque = je change d’identité.
Donc le prochain article, comme mentionné tantôt, sera sur mon retour du Canon RP ainsi que le nouvel objectif que je me suis procuré : un 50mm.
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