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Le guide pour apprécier un littéraire #2 - Lundi-littéraire

Salut mes gastéropodes passionnés,


Le guide pour apprécier un littéraire #2 - Lundi-littéraire Manutea Rambaud Maanurmd photographie photographe tahiti polynésie française

Nous nous retrouvons pour ce deuxième épisode « Le guide pour apprécier un littéraire » sous une touche d'humour et de non sérieux (car grands dieux le monde serait si triste sans auto-dérision et rires à gorges déployées de phoques asthmatiques des continents du Nord).

Mais si par hasard tu as loupé l'épisode 1 c'est par ici et pour l'origine de cette idée c'est par là.


La pluie reprend son cours telle une déesse des temps anciens, déplorant son malheur sur les hommes car encore une fois, son adultère de mari a cédé une fois de plus à ses pulsions envers ces mortels d'humains. Mais que serions-nous sans ces pleurs incessants ? Secs, pauvres, de nourritures meurtries par l'eau de calcaire et asséché d'inspiration, puisque les tea time sous la pluie sont bien évidemment les meilleurs. (Cet l'article a été écrit bien avant les intempéries.)


Soit, retournons à nos chèvres avec les 3 points du jour pour ce guide :
  • Comment approcher un rat de bibliothèque ?

  • Comment interrompre un littéraire en douceur ?

  • Les littéraires, des vieux d’un autre temps ?



 


Comment approcher un rat de bibliothèque ?


Combien de fois l'on a pu entendre dire que les littéraires sont des rats de bibliothèques qui se nourrissent de livres du fonds de la classe, se réfugiant dans les casiers, sillonnant les allées, se faufilant à travers les rayons à la recherche d’une nouvelle histoire, sifflotant dans leur tête et jubilant dans leur barbe lorsqu’ils trouvent une pépite qu’ils cherchaient tant ?


Ici, présentons une technique pour approcher ces rats de bibliothèques.

Faufilez-vous de manière furtive et surtout naturelle, bien que discrète, dans les rayons. Faites semblant d’observer des livres dans les rayons environnants, tout en sachant quelle pépite proposer à ce rat. Lorsque la cible semble perdue dans ses pensées, faites feinte de laisser choir un bouquin (le fameux pour l’attirer !), il verra ce mets tomber et tentera de vous aider ou tout du moins, remarquera votre présence. Un regard et happez-le avec quelques remerciements, quelques questions « connais-tu ce livre ? », « peux-tu me conseiller ? ». Et l’attaque ultime : « je cherche tel livre ». Si vous tombez sur un rat de type nerd, vous pouvez être sûr que celui-ci vous mènera à votre but aussi vite qu’une bibliothécaire de 50 ans ayant travaillé la moitié de sa vie dans ce lieu.


Bon, je ne sais pas quel sera l’objectif de cette approche mais soyez prudent et aguerri, les rats de bibliothèques peuvent être aussi apprivoisables que sauvages. Ayez de la patience et soyez attentifs.



Comment interrompre un littéraire en douceur ?


Lorsque l’on doit interrompre un littéraire dans sa lecture intense, là où même un ouragan passant à 2 cm de son visage ne pourrait lui faire lever le nez de son bouquin, il semble assez complexe et risqué de déranger cette espèce.


Donc voici quelques conseils à essayer pour suspendre la lecture d’un littéraire alors que votre vie en dépend (tout en sachant que sa vie en dépend de s’extirper de son histoire). Dans ces 2 mondes parallèles où la survie de l’un et de l’autre est en jeu, voyons comment nous pouvons, tous, nous en sortir indemne et sans trop de trauma.


Un littéraire dans son roman, sa nouvelle, son recueil de poème ou sa BD est littéralement (et ce n’est pas peu dire) happé dans les pages et les lignes ou les dessins. Sachez que le démarreur peut parfois être dur pour entamer une lecture, alors cesser le moteur diesel d’un coup de clé alors qu’il vient tout juste de chauffer, gare aux explosions émotionnelles ! Mais comme le littéraire est (normalement) plutôt réservé voire poli, un regard noir suffira pour faire comprendre que cette interruption doit avoir le mérite d’être vital pour exister.

Ainsi, voici les fameux conseils :

Tout d’abord, observez bien le comportement du littéraire en pleine lecture :

  • Est-il bien ancré sur son siège ou sur le sol ?

  • Ses yeux ne sont que des lignes de trains qui défilent (synonyme d’une grande concentration) ?

  • Ou est-ce que le moindre bruit le fait sursauter ou lever le nez de son texte ?

Dans ce dernier cas, l’approche sera aisée. Cependant, nous sommes ici pour donner des conseils pour les cas extrêmes. Donc si le plongeon de lecture est intense, commencer à tourner autour pour signifier votre présence est déjà un bon début. Si la technique du requin ne marche pas, un raclement de gorge peut éventuellement aider à l’avertir de votre présence. Si ces 2 tentatives ne fonctionnent pas, cela peut rapidement être perçu comme du harcèlement. Mes conseils s’arrêtent donc ici et je vous souhaitent bien de la chance.



Les littéraires, des vieux d’un autre temps ?


Parfois, il nous arrive de penser à ce fait profondément ressenti comme factuel que nous ne sommes pas nés à la bonne époque. De part nos pensées, notre sensibilité, nos positions.


Et pourtant,


Et pourtant si nous étions nés à cette époque que l’on chérit tant dans notre imaginaire que l’on nourrit grâce aux livres, que l’on étudie grâce à ces traces écrites et visuelles, je pense que bon nombre d’entre nous seraient inadaptés à cette époque. Car les mœurs, les pensées, la société… Tout était différent de notre vie moderne dans laquelle nous sillonnons. Nous pensons au passé (ou au futur pour les plus audacieux) avec notre état d’esprit, notre expérience et nos plaisirs, de ce monde, de cette époque, de cette dimension. Mais si nous retournons à plusieurs années en arrière, je pense que nous perdrions juste le sourire et les rêveries. Le littéraire se sent souvent à part et incompris car sa sensibilité, ses plaisirs et sa stimulation sont la minorité de cette grande majorité. Peu de gens les comprennent ou prennent le temps de s’intéresser. On les repousse d’un revers de la main, levant l'avant du bras contre le nez comme un virus à éviter, alors que l’on tente juste de vouloir être écouté, entendu.


« La différence n’est pas un mal, elle est une richesse à chérir et à enrichir » - RMD.

 


Nous commençons à être sur une bonne série d'articles sur « Le guide pour apprécier un littéraire », nous pourrions presque imaginer écrire un livre ! Mais ne nous embarquons point vers des idées pareilles (du moins, pour l’instant) car il nous faut encore récolter beaucoup de contenus et de témoignages pour rédiger quelque chose de décent ou de lisible.


Alors, si tu as envie de partager ton expérience d’ami de littéraire, de littéraire accompli, incompris ou en recherche, la barre de communication est ouverte, tout comme mes réseaux sociaux. Tout sera anonyme, donne-moi juste quelques histoires et narrons ensemble des anecdotes pour briser les clichés.

LOVE.


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