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La Fièvre du chiffre K

Salut salut mes p'tits loups !


Je suis toujours à la recherche de titres extravagants et accrocheurs, dès fois ça marche, parfois on me comprends et souvent on se pose des questions. Alors, avant même de commencer, d’argumenter mon blabla, faisons une petite analyse de ce que je veux dire par « le chiffre K ». Si tu es sur les réseaux sociaux (notamment Instagram et Youtube), tu entends parler « d’atteindre 1K d’abonnés », « d’avoir 2K sur la dernière photo postée » etc etc. Donc oui, on parle bien de 1.000, 2.000, de ces chiffres de dingues pouvant même atteindre les Millions mais nous n’en sommes pas encore là. La fièvre ? Parce que les gens (de nos jours en 2021) ont une fiévreuse envie d’atteindre ces 1.000 abonnés, ces 1.000 likes, comme une mission qu’ils doivent atteindre. Je suis bien d’accord qu’il faut se donner des objectifs dans la vie, mais là on perd la notion même de ce qu’est l’Art (on parle de photo et pas de Youtubeurs ou que sais-je, recentrons-nous !). On veut toujours plus de chiffres alors que ça ne veut absolument rien dire sur tes compétences, ton expérience, ta technique, tes acquis… Maintenant on veut du beau, du consommable, du rapide et tout ça, généralisé par la masse qui ne veut qu’une chose « la même chose ». En PF, je suis désolée mais ils veulent :

- de la vahine

- des filles à moitié à poil

- du maillot de bain

- des cocotiers

- des lagons par milliers


De la fille facile quoi ?


Mais on va pas entrer dans ces détails, j’espère toutefois que cette intro a suscité de l’intérêt pour ta curiosité et on va voir tout de suite le sommaire de mon analyse :


  • Ce que la chasse aux chiffres occasionne

→ Une perte de la notion de l’Art

→ Une surconsommation d’images « belles »

→ Des chiffres pour remplir son ego

  • Ce qu’il ne faut pas oublier

→ En 3 points (je met pas tout sinon tu vas pas lire)



Ce que la chasse aux chiffres occasionne

A l’ère 2020-2021, plus les années avancent, et plus l’humain se perd dans les méandres des chiffres de l’égo. Mais quel impact cela pourrait-il avoir ?



1. Une perte de la notion de l’Art

Car on pense + à créer POUR les autres, pour que ça plaise, pour qu’on ait des likes, pour qu’on nous « aime », pour qu’on se sente « aimé » par cette communauté virtuelle. Mais en tant qu’artiste, si tu fonctionnes comme ça, tu t’épuises, tu perds ton énergie à vouloir faire plaisir aux autres alors que tu es malheureux dans ce que tu fais. Tu oublies qui tu es, ce qui te fais plaisir, l’essence même qui te donne la niac, la rage de tout défoncer.


2. Une surconsommation d’images « belles »


Surconsommation et encore c’est un euphémisme. Désormais (mais je ne généralise pas attention), ont crée des images « belles » qui font « rêver » comme les couchers de soleil ou le lagon de Bora. Mais… Et sinon ? A part ça ? La Polynésie française se résume à des cocotiers ?

N’a-t-elle pas une Histoire, n’a-t-elle pas une identité qui commence à se perdre ? Des jeunes métissés qui ne savent plus d’où ils viennent ? N’y a-t-il pas de tabous ? De la misère ? Des cultures et des langues qui s’épuisent ?


Je parle ici de la P.F, vous l’avez bien compris. On ne veux consommer que du beau pour ne pas « nuire à l’image », la « belle image » de la PF. Est-ce vraiment une bonne initiative ?


3. Des chiffres pour remplir son ego


Les chiffres, ah les chiffres. Au début on ne les aime pas parce qu’ils nous rappellent les maths mais quand ils deviennent « gratifiants » pour l’égo, on ne s’en lasse plus. On en veut toujours plus, toujours plus de K, de millions, de milliards de « followers ». On veut la lune et quand on l’obtient on la jette à la poubelle parce que Mars devient plus intéressante. C’est un cercle vicieux dans lequel les gens se perdent. Ils se plaisent à compter un par un, jour après jour les nombres de vues, les likes en plus, les abonnés toujours plus nombreux. Ils se cachent derrière une satisfaction fictive et potentiellement dangereuse.


Ce qu’il ne faut pas oublier

  • Que tu aies 100 likes ou 1K likes, cela ne veut pas dire que ta communauté est engagée.


  • En parlant de communauté, il est préférable d’avoir une vraie petite communauté engagée qui connaît ton art, tes valeurs, etc. Qu’une grande communauté inintéressée, sans savoir, sans interaction, sans partage ni d’amour.


  • Aussi, la qualité d’une photo ne se définie pas au nombre de « j’aime ». On le voit bien aux Concours photos où les conditions sont : celui ayant le plus de like gagne.

→ Il y a 0 like voire peu pour des photos travaillées au niveau de la technique, du cadrage, de l’imagination, de la réalisation…

En réalité, le gagnant est souvent (pas toujours, je ne généralise pas), sans saveur. Il gagne parce qu’il a pleins de gens sur ses réseaux, des cousins de la cousine de sa chérie, la mamie de son cousin éloigné, toussa toussa kua.


Je ne vais pas développer d’autres points car ces premiers vont suffirent à une première réflexion, à des premiers échanges. Donc j’attends vos retours en commentaires, ce que vous en pensez, votre avis, comment vous le vivez, imaginez, interprétez.


 


Voilà mes p’tits loups ! J’espère que cet article sur l’humain et les réseaux sociaux t’a plu. Si mon analyse te parle ou si tu n’es pas d’accord, je suis hyper intéressée à te lire en commentaire. Voir ton point de vue, qu’on puisse donner son avis librement et libérer un peu les pensées.


En attendant, tu peux toujours me retrouver sur les réseaux sociaux tels que Instagram pour me suivre dans le vif, dans l’action, dans mon quotidien, dans mon travail.

Je te dis à très très vite ! Le prochain article traitera d’un sujet aussi croustillant et pas du tout technique LE CLICHE DU PHOTOGRAPHE.


LOVE.

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